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Jacques Lafleur, homme politique de premier plan en Nouvelle-Calédonie est décédé hier en Australie. Fondateur en 1977 du RPC (Rassemblement pour la Calédonie), qui deviendra dès 1978 le RCPR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République) et dont il restera le leader jusqu'en 2004, unissant loyalistes, autonomistes hostiles à l'indendance du Caillou, et représentants de la droite métropolitaine - chiraquiens et giscardiens, Jacques Lafleur aura été député de Nouvelle-Calédonie de 1978 à 2007, élu président de la province Sud de 1989 à 2004, date à laquelle il sera évincé par des dissidents de son propre parti qui ne supportaient plus son pouvoir absolu. Il participera aux accords de Matignon de 1988 avec Michel Rocard et l'indépendantiste Jean-Marie Tjibaoui. Jacques Lafleur prendra aussi activement part à la négociation des accords de Nouméa de 1998 de façon clairvoyante, pour négocier un transfert de souveraineté progressif à l'exception des compétences régaliennes de l'Etat français, ainsi qu'un référendum d'autodétermination 15 ou 20 ans plus tard auquel pourra participer un électorat restreint constitué des résidents de l'île présents avant 1994 et leurs enfants. Actuellement en visite dans l'archipel, Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, a salué "l'homme de paix et de dialogue" (Le Figaro), le Président du Congrès, Harold Martin, fidèle compagnon de Jacques Lafleur jusqu'en 2004, a quant à lui salué la mémoire de "celui qui a sauvé la Nouvelle-Calédonie et lui a donné une perspective". Dans les rangs indépendantistes, Roch Wamytan, figure du FLNKS, a rendu hommage à "un homme qui avait une vision" et à "un adversaire redoutable et coriace", qui inspirait un grand respect". |
Un des deux hélicoptères de l'Astrolabe, navire ravitalleur qui effectue 5 rotations entre la Tasmanie en Australie et le continent antarctique durant l'été austral d'octobre à mars, a déclenché sa balise de détresse et s'est abîmé sur la banquise ce jeudi dans des conditions météorologies extrêmes avec quatre personnes à son bord, deux techniciens de l'Institut polaire français Paul Emile Victor (IPEV), un pilote et un mécanicien. L'appareil avait décollé du navire, ce dernier étant empêché par les glaces d'atteindre la base Dumont d'Urville en Terre Adélie, bloqué à 370km de celle-ci. Le mauvais temps empêchant le second hélicoptère de l'Astrolabe de décoller, des survols ont été effectués par des avions militaires américain et australien, ce dernier repérant l'épave et trois des corps à une centaine de kilomètres de la base Dumont d'Urville. Ce matin, profitant de conditions climatiques plus favorables, un hélicoptère venu de la base Dumont-d'Urville a pu récupérer les corps des quatre occupants de l'appareil et les ramener à Dumont-d'Urville, avec l'appui d'un Hercules C130 envoyé par l'Australie. Une chapelle ardente a été installée à la base pour accueillir les dépouilles. Le ministre française de la Recherche, Valérie Pécresse, a rendu hommage aux quatre victimes françaises du crash et exprimé sa solidarité avec "toute la communauté scientifique polaire endeuillée" par ce drame |
En Polynésie française, dans l'Archipel de la Société, il n'est dorénavant plus nécessaire de passer par les liaisons satellites, limitées en débit et onéreuses, afin de naviguer sur internet, grâce à la mise en place d'Honotua, une fibre optique, reliant Tahiti à Hawaï. Grâce au câble de 4658 km qui a été déposé par le navire cablier l'Île de Ré, Tahiti est ainsi reliée via Hawai aux Etats-Unis à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande, ainsi qu'également, via une seconde ligne de 394 km, quatre autres îles de l'archipel de la Société dont Bora Bora. Coût total du projet, 75 millions d'euros. L'engouement sur place est très important : en 48h, les migrations enregistrées correspondent à un tiers des abonnés du FAI local, Mana. Les tarifs, en baisse pour certains de 60%, demeurent néanmoins bien plus élevés qu'en Europe (abonnement de 2Mb/s pour 120 euros par mois). Sources : Futura-Sciences, actualités de Mana |
Le Sichem Osprey, chimiquier qui était échoué depuis le 10 février à proximité de l'îlot Clipperton, a pu être remis à flot ce samedi. Le navire contenait 6000 tonnes de suif, 6000 tonnes d'huile de soja, mais surtout 10.500 tonnes de Xylène, un produit toxique, volatile et inflammable. Depuis le 13 février, plusieurs tentatives de déséchouement avaient été tentées par les moyens acheminés sur zone (remorqueurs, barges) par la société d'assistance mandatée par l'armateur du navire, sans succès jusque-là. Le 6 mars, le navire échoué a été allégé de 3 500 tonnes de xylène (6 000 tonnes d'huile de soja ayant déjà été pompées quelques jours auparavant) qui ont été transférées sur une barge d'assistance. Ainsi allégé de 40% du poids de sa cargaison, le Sichem Osprey a pu à la faveur de la marée et grâce à deux remorqueurs être remis à flots. Il fait route vers le Mexique qu'il doit atteindre mardi, avec à son bord l'équipe d'évaluation française, mandatée par le haut-commissariat de Polynésie française dont dépend Clipperton, lequel a suivi toute l'opération sur place. Cette opération délicate s'est donc terminée, sans qu'aucune trace de pollution n'ait été détectée et avant l'expiration de la mise en demeure de l'Etat à l'armateur, fixée au 15 mars. Source : Haut-commissariat de la République en Polynésie française |
A Clipperton, une course contre la montre est en train de se livrer après qu'un navire battant pavillon maltais et transportant 6 000 tonnes d'huile de soja, 6 000 tonnes de suif et 10 500 tonnes de xylène, un solvant toxique, volatil et inflammable, s'est échoué à proximité de l'atoll. Une opération de sauvetage est actuellement en cours afin d'alléger la cargaison du dénommé Sichem Osprey à l'aide d'un navire-citerne qui a été dépêché sur place par l'armateur du navire, en plus de remorqueurs. Tant le gouvernement français désireux d'éviter à tout prix une catastrophe qui affecterait l'incroyable biodiversité de Clipperton, que l'armateur anglais affrétant le navire construit en 2009 sont mobilisés pour que celui-ci puisse reprendre flot. Une défaillance humaine serait à l'origine de l'accident. Source : Lemonde.fr Fiche du bateau sur le site de son propriétaire norvégien |
Les électeurs de Guyane (57.49%) et de Martinique (68.3%) se sont prononcés ce dimanche 24 janvier en faveur de la création d'une collectivité unique "exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l’article 73 de la Constitution". Celle-ci se substituera donc dans chaque territoire à la région et au département, supprimant ainsi un échelon administratif. D'après le ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, ces collectivités devraient être opérationnelles d'ici deux ans. |