En complément de la présentation détaillée de tous les territoires français, TTFR vous parle ici de quelques domaines français historiques dispersés entre l'océan Atlantique, Israël et l'Europe.
Les domaines français sont des propriétés de l'Etat dans des (territoires de) pays souverains. Ces domaines, monuments spécifiques de par leur histoire, ne sont toutefois pas des enclaves où la France est politiquement entièrement souveraine même si des dispositions spéciales peuvent s'y appliquer vu la particularité de ces lieux.
En somme, ces quelques domaines français, dont nous avons choisi de vous présenter une liste, peut-être pas complètement exhaustive mais relativement complète et détaillée, témoignent d'un riche passé historique, culturel et religieux.
Les pieux établissements de la France à Rome et à Lorette
Issus de dons divers et placés sous tutelle de l'ambassade de France auprès du Saint Siège, ces quelques domaines français sont :
- cinq églises et leurs dépendances :
- La trinité des Monts
- l'église Saint Louis des Français et le couvent qui lui est adjacent
- Saint Nicolas des Lorrains
- Saint Yves des Bretons
- Saint Claude des Francs-Comtois de Bourgogne
- quelques immeubles dans Rome
- la Chapellenie de l'église de Lorette à laquelle s'ajoutent quelques hectares.
Pour plus d'informations à propos de ces domaines, vous pouvez consulter la page web de l'ambassade de France au Vatican qui en traite :
http://www.france-vatican.org/pieuxetablis.php
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La villa Médicis
Toujours à Rome, la villa Médicis qui a fêté en 2003 son bicentenaire, constitue en quelque sorte l'ambassade de l'art à Rome pour la France.
L'Académie de France à Rome fut créée en 1666 sous impulsion de Colbert au cours du règne du roi Soleil. Boucher, Fragonard mais aussi Houdon profitèrent de cette institution pour développer leurs talents. Supprimée au début de la révolution française, l'Académie de France à Rome fut rétablie en 1795 par le Directoire. Le 18 mai 1803, l'Académie quitte le Palais Mancini pour adopter un nouveau siège, la Villa Médicis, où résida Fernand de Médicis, grand mécène, durant le XVI° siècle. C'est dans ce domaine que travaillèrent d'illustres pensionnaires tels Gounod, Debussy, Berlioz ou encore Bizet...
Pour en savoir plus :
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Au Proche-Orient
- l'église Sainte Anne : site supposé de la maison des parents de la Vierge Marie et de la piscine de Bethesda où Jésus guérit un paralytique.
- Abou-Gosh (ou Abu-Gosh) : ancienne commanderie croisée, ce lieu est principalement constitué d'une église et d'une crypte, devenue aujourd'hui une abbaye bénidictine.
- l'Eleona : ce domaine très touristique serait l'endroit où le Christ a enseigné le Notre-Père aux disciples.
- le Tombeau des Rois : en réalité, le mausolée où fut enterrée la princesse Hélène d'Adiabene.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page web du consulat général de France à Jérusalem qui vous présentera des photographies de ces domaines et vous détaillera l'histoire de ces lieux au passé extraordinaire :
http://www.consulfrance-jerusalem.org
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Sur l'île de Sainte-Hélène
- La Maison de Longwood (Longwood House) où Napoléon passa ses dernières années, prisonnier des britanniques sur l'île isolée de Sainte-Hélène, toujours territoire britannique à l'heure actuelle.
- la Vallée du Géranium ou Vallée du Tombeau
- le pavillon des Briars
Les deux premiers domaines furent achetés au gouvernement britannique par Napoléon III ; le troisième fut offert à la France par l'arrière petite-fille de William Balcombe en 1959.
Pour plus d'informations,
vous trouverez quelques détails historiques supplémentaires sur la page
http://www.napoleon.org/fr/magazine/musee/files/Sainte-Helene.asp.
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Forêt de l'Obermundat
La forêt de l'Obermundat était à l'origine située en France, avant d'être rattachée à la Bavière rhénane en 1815.
Après la Seconde Guerre mondiale, la forêt est dans un premier temps provisoirement réunie à la France afin d'alimenter en eau la ville de
Wissembourg.
Puis ce domaine se trouve formellement annexé au département du Bas-Rhin le 23 avril 1949 par l'ordonnance 212 sur les rectifications de frontière du Général Koenig, Commandant en Chef des troupes d'occupation françaises en Allemagne.
Le 10 mai 1984, la France et la RFA tombent d'accord sur la restitution de la forêt de l'Obermundat en échange de l'accord de la propriété foncière de celle-ci à la France, à l'exception des ruines du château du Guttenberg, restant allemandes, la France recevant pour compenser la propriété d'une surface équivalente supplémentaire.
Aujourd'hui, cette propriété foncière constitue un domaine français, forêt domaniale française en Allemagne, gérée par l'Office National des Forêts d'Haguenau.
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