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Les habitants de Mayotte se sont prononcés à 95.2 % par référendum pour la départementalisation de Mayotte qui deviendra donc en 2011 le 101^ème département français ainsi que le 5^ème DOM.

A noter que certaines aides sociales seront établies à Mayotte à partir de 2012, toutefois progressivement sur 20 ans. Parallèlement, de nouveaux impôts (taxe d'habitation, taxe foncière) apparaitront en 2014 sur l'île. Enfin, certaines pratiques culturelles anciennes seront modifiées comme la polygamie qui sera définitivement supprimée, les attributions des "cadis" (juges musulmans) diminuées, et l'âge du mariage légal élevé de 15 à 18 ans.

Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, a estimé que le coût de rattrapage pour Mayotte se chiffrerait à 200 millions d'euros par an (dont des dépenses en infrastructures) pour atteindre une intégration complète de Mayotte d'ici 20 à 25 ans.

Enfin, on apprend que la compagnie aérienne Corsairfly filiale de Nouvelles Frontières assurera une liaison aérienne hebdomadaire, et directe à l'aller, entre Paris et Dzaoudzi, l’aéroport de Mayotte.

Au terme de six semaines de grève générale, la Guadeloupe semble amorcer une sortie de crise tandis que des négociations sont toujours en cours en Martinique où des heurts violents ont eu lieu ce vendredi, à Fort-de-France. Pour sa part, le MEDEF a décidé dans la nuit du vendredi au samedi de finalement inviter ses entreprises adhérentes en Guadeloupe à verser un bonus exceptionnel à leurs salariés tout en refusant l'accord souhaité par le LKP prévoyant une augmentation de 200 euros pour les bas salaires.
Dans l'océan indien, le conflit social commence à toucher la Réunion, sous l'effet de l'obtention d'un accord en Guadeloupe. Celui-ci ne semble en revanche pas pour l'instant mettre en avant de question identitaire contrairement à ce qui se déroule dans les deux DOM antillais.

Plus de détails sur le site de RFO : http://reunion.rfo.fr/article3106.html

Oscar Temaru redevient pour la quatrième fois le Président de la Polynésie française qui a connu huit présidents successifs en cinq ans... Le leader indépendantiste a cette fois recueilli 37 voix sur 57 à l'Assemblée de Polynésie et succède donc à l'autonomiste Gaston Tong Sang en étant porté par une majorité confortable, constituée par les élus de son parti, neuf membres du Tahoera, le parti de Gaston Flosse son ancien opposant, ainsi que dix autonomistes auparavant soutiens de Gaston Tong Sang. Le président de l'Assemblée qui pourrait être élu est pour sa part un proche de Gaston Flosse. Ce changement à la tête de la Polynésie française intervient alors que Gaston Tong Sang faisait figure d'unique leader soutenu par l'Elysée, Temaru étant jugé trop indépendantiste et Gaston Flosse ayant été lâché par l'UMP pour avoir fait alliance avec Temaru. Or les transferts financiers de l'Etat depuis la métropole sont vitaux à la Polynésie, dont l'économie locale souffrant de l'instabilité politique doit également faire face à la crise.

C'est un conflit social qui dure depuis à présent trois semaines en Guadeloupe, qui vient de s'emparer à son tour de la Martinique. En cause, des salaires jugés trop bas par les manifestants qui dénoncent la vie chère dans ces départements d'outre-mer et les conséquents écarts de salaires entre public et privé. La Guadeloupe a été paralysée par une grève générale, avec notamment la plupart des stations-service bloquées. Le secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer, Yves Jégo, travaille depuis dix jours à la résolution de la crise sur place, en s'efforçant de jouer le médiateur, avec les élus locaux, entre syndicats et patrons : une hausse d'au moins 2% des salaires privés pourrait être prochainement négociée en Guadeloupe. Toutefois, de nombreuses stations d'essence, le port de Basse-terre essentiel pour la Guadeloupe, très dépendante des importations, ainsi que la plupart des école de Pointe-à-Pitre étaient toujours bloquées ce jeudi.
Il faut savoir qu'avec un taux de chômage dépassant les 20%, les quatre départements d'outre-mer français vivent une situation difficile que la crise économique actuelle ne vient pas améliorer.

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, a indiqué ce vendredi 9 janvier le contenu de la question qui serait posée aux Mahorais , le 29 mars prochain :
"Approuvez-vous la transformation de Mayotte en une collectivité unique appelée département régi par l article 73 de la Constitution et exerçant les compétences dévolues aux départements et aux régions d outre-mer ?"
Cette question simple et claire a été validée par le Conseil d'Etat jeudi dernier. Si les Mahorais répondent favorablement à cette question en mars, Mayotte deviendra un département en 201 1et l'île sera transformée en une collectivité (Département et Région d'outre-mer) dotée d'une assemblée unique. Mayotte deviendrait alors le premier DOM à disposer d'une unique assemblée, contrairement aux quatre autres DROM (Réunion, Guadeloupe, Guyane, Martinique) qui conservent jusqu'ici leurs deux assemblées générale et régionale.